Si le SYNERPA, 1er Syndicat national des professionnels du Grand Âge, soutient l’appel-manifeste « Vieux et chez soi », paru dans Libération le 26 mai 2017, en ce qu’il réclame :
- Une réflexion approfondie sur l’accompagnement de la perte d’autonomie liée à l’âge,
- Une politique beaucoup plus volontaire en matière de modernisation de l’aide à domicile à la personne fragile afin que les Français puissent rester, comme ils le souhaitent, à leur domicile jusqu’à la fin de leur vie.
Il tient néanmoins à rappeler que :
– Les EHPAD accueillent aujourd’hui plus de 60% de personnes âgées atteintes de démences séniles pour la plupart liées à la maladie d’Alzheimer. Les personnes accueillies, d’une moyenne d’âge de plus de 87 ans, sont donc régulièrement dans l’incapacité psychique de délivrer un consentement éclairé à l’entrée en EHPAD.
– C’est ainsi qu’une procédure de recueil du consentement très stricte, avec nomination obligatoire et écrite d’une unique « Personne de confiance » avant toute entrée en EHPAD, doubles entretiens personnalisés et 8 jours de délai de réflexion entre chaque entretien, a été mise en place par la loi Adaptation de la Société à son Vieillissement (ASV) au 1er janvier 2016.
Le SYNERPA rappelle enfin que ce sont près de 400 000 professionnels du Grand Âge, soignants et non soignants, qui oeuvrent quotidiennement, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, pour apporter soins, sécurité, aide, accompagnement et bien-être aux 700 000 personnes âgées fragiles et très fragiles hébergées dans nos 7000 EHPAD en France.
L’appel-manifeste du 26 mai doit également être l’occasion de les remercier pour leur compétence et leur engagement, tant professionnel qu’affectif, et non de les mettre toujours un peu plus en doute.
> Contact médias :
Olivier Casabielhe – Responsable de la Communication – 06 855 42 866 casabielhe@synerpa.fr
Karine Mohamedi – Chargée de la Communication – 06 24 34 00 12 mohamedi@synerpa.fr
J ai lu votre article. J adhère totalement à votre démarche.
Cordialement
Je pense qu’il manque un maillon dans le processus de la mise sous protection des personnes vulnérables, la loi permet que la personne dite vulnérable soit accompagnée d’un avocat de son choix, avec l’accord du juge.En même temps qu’un mandataire, je pense qu’il serait judicieux de mettre en place une personne qui représentera la personne vulnérable, type personne de confiance, inscrite sur la liste du procureur de la république,cette personne devra fournir dans les trois mois un diagnostique général circonstancié, que le procureur ou le juge compareront avec celui rendu par le mandataire.
Il serait judicieux de créer des plates formes type SAMU, pour répondre aux questions des familles désireuses d’aider leur proche, permettre un salaire à la personne qui suitte son travaille pour s’occuper de son parent age, cela libéra du travail pour nos chômeurs.
Anna