Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm au sein de l’Irset « Institut de recherche en santé, environnement et travail »[1] montre que la sélection naturelle a « purgé » de notre organisme l’essentiel des traces de nos lointains cousins Néandertal et Dénisovien dans les gènes responsables du brassage génétique indispensable à la reproduction. Les chercheurs démontrent, en effet, que les gènes exprimés au cours de la méiose dans les cellules à l’origine des gamètes sexuels sont fortement dépourvus de variations génétiques d’origine néandertalienne issues du croisement entre Homo sapiens et Homo neandertalis. Ces résultats sont publiés dans Molecular Biology and Evolution.
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Meiotic genes are enriched in regions of reduced archaic ancestry
Bernard Jégou1,2,¤, Sriram Sankararaman3,4, Antoine D. Rolland1, David Reich5,6,7, Frédéric Chalmel1,¤
1Inserm U1085-IRSET, Université de Rennes 1, 9 Avenue du Professeur Léon-Bernard, F-35000 Rennes, France.
2EHESP – School of Public Health, 9 Avenue du Professeur Léon-Bernard, F-35000 Rennes, France.
3Department of Computer Science, UCLA
4Department of Human Genetics, UCLA
5Department of Genetics, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts 02115, USA.
6Broad Institute of Harvard and MIT, Cambridge, Massachusetts 02142, USA.
7Howard Hughes Medical Institute, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts 02115, USA.
¤These authors contributed equally to this work
Molecular Biology and Evolution http://dx.doi.org/10.1093/molbev/msx141
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