Chaque année, près de 800 000 naissances ont lieu en France et pour la majorité des femmes, l’accouchement se déroule sans complication. Or, la prise en charge des accouchements se caractérise souvent par une forte médicalisation au détriment parfois des préférences des femmes et du couple. Face à ce constat, la HAS publie pour la première fois des recommandations pour aider les professionnels de la naissance à ajuster leurs interventions compte tenu des attentes des femmes dont l’accouchement présente un risque faible.
L’accouchement est un moment unique dans la vie d’une femme et d’un couple. S’il s’agit d’un acte fréquent pour les professionnels de santé, ils doivent néanmoins rester vigilants pour garantir la sécurité de la mère et de l’enfant. Ainsi, afin de réduire la mortalité infantile et maternelle, le niveau de médicalisation et de technicisation de l’accouchement s’est considérablement accru, y compris pour la majorité des femmes enceintes dont l’accouchement se déroule sans complication. Or les femmes enceintes souhaitent de plus en plus bénéficier d’une prise en charge plus respectueuse de la physiologie de la naissance.
Le développement d’unités dites « physiologiques » au sein des services de maternité et l’expérimentation en cours de maisons de naissance répondent, en partie, à cette demande. Pour aller plus loin, la HAS publie des recommandations pour l’ensemble des services de maternité et des professionnels de santé qui y exercent sur l’accompagnement de l’accouchement à bas risque obstétrical. L’objectif est de garantir la sécurité de la mère et de l’enfant tout en répondant à la demande des femmes de réduire au minimum nécessaire les interventions médicales.
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