Il ne fait aujourd’hui plus de doute que le déficit auditif non compensé accélère le déclin et le vieillissement cognitifs1, et que l’utilisation d’aides auditives est un facteur clé pour l’emploi des seniors et le « bien vieillir ».
Le rôle croissant que les audioprothésistes viennent à jouer dans la santé publique appelle de façon urgente à l’établissement de règles de bonnes pratiques opposables pour leur exercice. Les règles sommaires en matière d’information et de communication qui leur sont applicables, actuellement en dehors de tout contrôle2, doivent impérativement converger vers celles des autres professions de santé, en se conformant aux recommandations du Conseil d’État de juin 2018. Celui-ci préconisait notamment « que la communication du professionnel de santé soit loyale, honnête et ne fasse état que de données confirmées, que ses messages, diffusés avec tact et mesure, ne puissent être trompeurs, ni utiliser des procédés comparatifs, ni faire état de témoignages de tiers ».
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Contact presse : Luis Godinho – contact@unsaf.org