La plate-forme Doctolib fait l’objet depuis plusieurs années de scandales répétés. En 2018, l’UFML-S avait mis en évidence un certain nombre de. Nous avions alors demandé a ce que cette plateforme soit réservée aux professions de santé. Cela n’est toujours pas le cas…
Depuis quelques jours il a été, une nouvelle fois, mis en évidence la présence, aux côtés de professionnels de la santé (professions diplômées régies par le code de santé publique) de professions qui relèvent du charlatanisme, du mensonge et de la manipulation.
Nous ne pouvons accepter que les professionnels de santé se retrouvent aux côtés de ces personnes sans scrupules qui profitent des doutes, des peurs, et des méconnaissances des patients pour mieux leur faire les poches. Et pire, pour leur faire croire à d’hypothétiques traitements, à de fausses guérisons
L’UFML-S demande à ce qu’aucune de cesdites professions ne soit présente sur la plateforme. Nous demandons au gouvernement la mise en place d’un groupe indépendant de surveillance de la plateforme Doctolib. Plateforme rendue quasi institutionnelle par les choix gouvernementaux. Ce groupe indépendant veillera à son utilisation et à son renseignement.
Nous réclamons également une garantie totale sur l’inviolabilité des données présentes sur la plateforme et un engagement écrit de la direction que ces données ne seront jamais vendues. Il est aussi impératif que Doctolib ne soit jamais vendu, totalement ou partiellement, à un pays étranger dont les lois de protection des données viendraient à s’appliquer à la plateforme. Et elle ne doit pas être financée en dollars ce qui ouvrirait à une dépendance au Cloud Act ou au Patriot Act.
La médecine est chose trop sérieuse pour être souillée par la proximité de margoulins. Les données de santé des patients doivent être mieux protégées encore que l’or de Fort Knox.
Contacts : laurent@lp-conseils.com / maria@lp-conseils.com