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Diagnostic biologique : les Français de plus en plus disposés à se faire tester (Enquête)

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Le nombre d’actes biologiques – notamment ceux liés au dépistage du coronavirus – a atteint un niveau record en France ces dernières années. Deux ans après le premier confinement, Roche Diagnostics France révèle les résultats d’une enquête inédite menée avec l’institut OpinionWay sur la vision et les attentes des Français vis-à-vis du diagnostic biologique. Peu connue jusqu’alors, cette discipline médicale a été mise en lumière par la crise sanitaire : un tiers des Français déclarent en effet avoir pris conscience du rôle et de l’importance du diagnostic biologique depuis la crise de la Covid-19. Zoom sur les principaux enseignements de l’étude.

Le diagnostic biologique ou diagnostic in vitro (DIV) est une activité médicale qui a pour objectif d’analyser et d’interpréter les résultats d’examens effectués via des prélèvements issus du corps humain (sang, urine, sécrétions, peau, etc.).

Le diagnostic biologique : un intérêt fort pour une discipline aux performances reconnues

L’enquête OpinionWay pour Roche Diagnostics France révèle que les Français ont aujourd’hui une bonne connaissance générale des types de prélèvements et des examens biologiques qu’il est possible de réaliser.

Et plus de 9 personnes sur 10 déclarent ressentir l’importance de ces examens dans leur parcours de soins.

Ces derniers sont surtout réalisés pour :

La prévention (déterminer des facteurs de risques) – 54%
Le dépistage (identifier une maladie) – 45%
Le diagnostic d’une pathologie – 38%
Le suivi d’une maladie – 31%
Contrôler l’efficacité d’un traitement – 22%
Anticiper l’administration d’un traitement – 7%

En effet, le diagnostic biologique peut permettre – entre autres – de prévenir et de déterminer les facteurs de risques de certaines maladies. Enclins à se faire davantage tester, 84 % des Français disent être intéressés par le fait de savoir s’ils sont à risque ou non de développer certaines pathologies, comme un cancer (52%) ou une maladie cardiovasculaire (25%) – les deux premières causes de mortalité en France. Ces données démontrent que les Français sont sensibles aujourd’hui à l’adage “mieux vaut prévenir que guérir”.

TOP 3 des examens biologiques réalisés en France

Marqueurs tumoraux (dépistage de cancer)

63% connaissent vs. 15% l’ont déjà fait
20% des 50-64 ans l’ont déjà fait
22% des 65 ans et + l’ont déjà fait

Marqueurs cardiaques (NT-proBNP, troponine)

54% connaissent vs. 16% l’ont déjà fait
18% des 50-64 ans l’ont déjà fait
19% des 65 ans et + l’ont déjà fait

Dans la pratique : un déficit d’information avec un impact sur la prévention

Toujours selon les résultats de cette enquête, il est encore nécessaire d’améliorer la sensibilisation aux modalités de dépistage disponibles pour d’autres maladies comme l’hépatite C ou les infections sexuellement transmissibles (IST) comme celles aux virus de l’hépatite B et de l’immunodéficience humaine (VIH). En effet, 58% des Français de plus de 18 ans n’ont jamais réalisé de dépistage VHC / IST / VBH / VIH².

Les plus demandeurs d’informations à l’égard de ces maladies sont les 18-24 ans. Ces populations jeunes précisent également accorder beaucoup d’importance aux réseaux sociaux en termes d’outils de transmission de l’information médicale, sans marginaliser le rôle central des professionnels de santé.

Le médecin généraliste : un interlocuteur privilégié pour parler diagnostics

Enfin, cette étude révèle aussi le rôle stratégique que joue le médecin généraliste sur ces enjeux. 70% des Français déclarent le considérer comme le meilleur canal de diffusion des informations au sujet de la prévention et du dépistage – devant les campagnes de sensibilisation (27%), les laboratoires de biologie médicale (21%) ou encore les pharmaciens (15%).

“Les Français ont aujourd’hui globalement compris le rôle capital que joue le diagnostic dans leur parcours de soins et la pandémie de Covid-19 a indéniablement accéléré cette prise de conscience. Cependant, comme l’étude le montre, il est indispensable de continuer à faire de la pédagogie sur les différentes pathologies, leurs caractéristiques, les risques et solutions de diagnostic associées pour intégrer la prévention dans la routine santé des Français. Le médecin généraliste est clairement identifié comme l’interlocuteur privilégié sur ce sujet, ce qui fait de lui un acteur central dans la transformation de notre système de santé d’une médecine curative à une médecine préventive.” conclut Mark Osewold, Président de Roche Diagnostics France.

¹ Étude OpinionWay pour Roche Diagnostics France menée en octobre 2021 auprès de 1003 Français représentatifs de la population française de 18 ans et plus
² VHC : Virus de l’Hépatite C / IST : Infections Sexuellement Transmissibles / VBH : Virus de l’Hépatite B / VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

Contact presse : Matthieu MEBARKI – rochediagnostics@monet-rp.com

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