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Le système de santé afghan souffre d’un sous-financement critique, l’OMS appelle au soutien des donateurs (Communiqué)

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Lancée le 18 août par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une nouvelle alerte souligne l’importance cruciale d’augmenter les investissements dans la fourniture de services de santé en Afghanistan, en particulier dans les zones mal desservies où l’infrastructure de santé manque cruellement de ressources et reste vulnérable en raison de la crise humanitaire.

Après des décennies d’instabilité, exacerbée par une grave sécheresse et des catastrophes naturelles, l’Afghanistan est actuellement confronté à une crise humanitaire prolongée, avec des millions de personnes vivant avec un accès limité ou inexistant à la santé et à la nourriture, ce qui les expose à un risque grave de malnutrition et d’épidémies. La vulnérabilité des femmes et des filles s’est encore intensifiée, car elles sont confrontées à des obstacles accrus pour accéder aux soins de santé en raison de l’interdiction de l’éducation et de la participation au marché du travail.

Le plan de réponse humanitaire révisé pour l’Afghanistan pour 2023 révèle une augmentation alarmante du nombre de personnes ayant un besoin urgent d’aide humanitaire. Selon le plan, 28,8 millions de personnes en Afghanistan ont besoin d’une assistance immédiate, contre 18,4 millions avant août 2021. Pour faire face à l’urgence sanitaire, 14 millions de personnes, dont 7,5 millions d’enfants et 3,1 millions de femmes, sont actuellement ciblées pour une assistance sanitaire, hors dont 8,4 millions ont déjà été atteints au cours des six premiers mois de 2023. La réponse des soins de santé a été louable, avec un total de 25,7 millions de services de santé fournis entre 2022 et 2023.

Cependant, malgré ces efforts et sans financement suffisant, 8 millions de personnes en Afghanistan perdront l’accès à une assistance médicale essentielle et potentiellement vitale, et 450 000 patients n’auront que peu ou pas accès aux services de soins de traumatologie vitaux, y compris les transfusions sanguines et les références. En outre, on estime que 1,6 million de personnes souffrant de troubles mentaux n’auront que peu ou pas accès à des consultations en santé mentale et à un soutien psychosocial.

L’alerte de l’OMS met en lumière les conséquences désastreuses qui en résulteront si le sous-financement persiste dans le système de santé afghan. Le secteur de la santé se heurte à des obstacles importants pour fournir des services holistiques au peuple afghan, en particulier aux femmes et aux enfants, ce qui entraîne une fragmentation et une vulnérabilité accrue, en particulier dans les zones mal desservies.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a déclaré : « La situation en Afghanistan est grave, et le manque de ressources et de financement pour soutenir les agents de santé et les établissements met en danger d’innombrables vies. Les femmes et les enfants souffrent le plus. aux donateurs de donner généreusement afin que nous puissions continuer notre travail qui sauve des vies ».

Le Dr Ahmed Al Mandhari, directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a exhorté la communauté internationale à s’unir à l’OMS pour aider à faire face à la crise sanitaire humanitaire en cours en Afghanistan. Il a déclaré : « Il est de notre responsabilité collective d’agir maintenant pour soutenir le système de santé afghan. Les conséquences de l’inaction sont catastrophiques et peuvent avoir un impact durable sur la santé et le bien-être du peuple afghan.

Le Dr Luo Dapeng, représentant de l’OMS en Afghanistan, s’est dit préoccupé par le sous-financement du système de santé et a souligné la nécessité d’une action immédiate, tout en profitant de l’occasion pour exprimer sa gratitude aux partenaires. Il a déclaré : « La situation en Afghanistan est critique et exige une attention urgente. Pour un pays déjà touché par des décennies de conflit, le sous-financement du système de santé est une préoccupation humanitaire critique. Les conséquences de ce sous-financement ne peuvent être surestimées. remercier nos partenaires actuels qui nous ont apporté leur soutien jusqu’à présent, mais aussi les appeler à redoubler d’efforts ».

Au cours du second semestre 2023, l’OMS continuera de travailler avec ses partenaires exceptionnels pour faire face aux urgences sanitaires critiques en fournissant des interventions sanitaires vitales, tout en s’appuyant simultanément sur les succès observés en 2022. Il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux attentes de l’OMS. domaines stratégiques; Protéger les gens au quotidien ; Atteindre tout le monde, partout, et donner la priorité aux mères et aux enfants ; Diriger le secteur de la santé en coordonnant les partenaires de la santé et générer un impact dans la prestation de services de santé efficaces en Afghanistan.   

Pour plus d’informations sur l’alerte et la réponse de l’OMS à l’urgence sanitaire humanitaire en Afghanistan, suivez le hashtag #AfgEmergAlert sur @WHOAfghanistan ou consultez l’alerte ici.

Contacts médias :
mediainquiries@who.int

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