Le nouveau gouvernement considère que la Stratégie nationale de santé et la priorité donnée aux soins primaires, doivent être à lorigine dune part importante des économies attendues de lassurance-maladie. Les pays qui ont ainsi organisé et privilégié cet étage des soins dépensent moins dargent et garantissent un haut niveau de prise en charge à leur population.
En 2012, puis en 2013, lObjectif National de Dépenses de lAssurance-Maladie (ONDAM) a été sous utilisé. Les économies réalisées sur les montants autorisés par le parlement doivent être réaffectées. Elles peuvent permettre à notre pays de commencer à investir sur les soins primaires.
La négociation interprofessionnelle qui souvre entre syndicats et assurance-maladie est l’opportunité pour le gouvernement de donner aux professionnels de santé les moyens quils attendent pour organiser ces soins primaires. MG France a présenté avec dautres organisations professionnelles des propositions précises lors des réunions préalables à cette négociation, pour développer la chirurgie ambulatoire, organiser la prise en charge en ville des maladies chroniques, maintenir à domicile les patients dépendants, organiser des chimiothérapies orales ambulatoires en cancérologie.
Pour quaboutisse cette phase essentielle centrée sur les soins primaires, les freins mis doivent être levés et les hésitations sur le cadre de cette négociation doivent cesser. Le premier syndicat des médecins généralistes attend du gouvernement un engagement résolu à la hauteur des ambitions affichées dans sa Stratégie nationale de santé.
Les investissements daujourdhui sur les soins primaires constitueront les économies de demain.
Contacts :
Dr Claude LEICHER – Tél : 06 25 20 01 88
Dr François WILTHIEN – Tél : 06 13 60 54 31
Dr Jacques BATTISTONI – Tél : 06 62 61 09 99