C’est bien connu, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et, par expérience, la CSMF sait combien il faut être prudent sur les déclarations d’intention des candidats à la Présidence de la République entendus hier à la Mutualité Française.
Cependant, la CSMF se satisfait pleinement d’entendre ceux qui affirment leur opposition au tiers payant généralisé.
La CSMF se réjouit des propositions qui font la promotion de la prise en charge d’une consultation de prévention santé tous les deux ans, ou d’efforts significatifs pour les maladies chroniques.
La CSMF s’inquiète de la fin de la tarification à l’activité à l’hôpital, ou de l’acte en général… Un chèque en blanc a rarement été une source d’efficience pour la santé des Français, et encore moins pour leur porte-monnaie.
La CSMF se révolte des mesures coercitives annoncées contre les médecins libéraux, comme le déconventionnement des médecins qui s’installeraient en zones surdotées.
La CSMF est désespérée d’entendre les candidats prôner encore et toujours une approche comptable de la santé, en annonçant toujours plus d’économies, même sous la caution de l’efficacité et de la gestion des fraudes.
La CSMF s’indigne qu’un plan de 5 milliards d’euros ne concerne que très majoritairement l’hôpital, et oublie la médecine libérale.
La CSMF n’ose imaginer une nouvelle agence qui associerait l’Etat, l’AMO, l’AMC et les professionnels de santé : cela signifierait la fin de la convention médicale.
En règle générale, la CSMF s’amuse de toutes ces annonces et conseille aux candidats de lire et relire son New Deal.
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