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COVID-19 : pour l’ISNI « les internes méritent leur prime, quel que soit leur lieu d’exercice » (Communiqué)

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« Nous souhaitons que la prime exceptionnelle de 1.500 euros soit attribuée à tous les internes sans distinction dans les vingt-huit départements les plus touchés par l’épidémie. Nous nous opposerons à la mise en place d’un système d’attribution opaque dans lequel viendraient se glisser des logiques budgétaires d’économies de bout de chandelle.

« Partout, les internes sont indispensables à la continuité et à la permanence des soins. »

Tous les internes, en ambulatoire, en services de chirurgie ou en secteur psychiatrique, ont été indispensables au bon fonctionnement du système de santé en cette période épidémique. De la même façon, les internes en disponibilité, en arrêt maladie, écartés des services pour raison de santé ou congé maternité, se sont engagés dans les régions en tension pour aider les cellules de crise à redéployer les internes volontaires et organiser la réponse à la crise sanitaire. Les internes de chirurgie sont venus dans les services de réanimation aider à la prise en charge des patients.

« Aucun interne ne doit être laissé de côté par cette prime exceptionnelle. »

Nous proposons que la distinction au bénéfice des internes les plus exposés et sollicités se traduise par une revalorisation conséquente de l’indemnité de garde de 120€ à 252€ net. Un tel montant pour 14 heures de travail de nuit exposé à une maladie mortelle nous paraît tout à fait raisonnable, moralement et financièrement.

Nous serons vigilants également à ce que les internes venus en renfort depuis des régions épargnées vers celles les plus touchées puissent bénéficier de la prime la plus élevée.

Pour ce qui concerne les autres départements, nous souhaiterions être concertés sur la manière dont seront désignés les services ouvrant la voie à la prime de 1.500 euros. Avec un nombre de test PCR faussement négatifs avoisinant les 30%, les internes ont pu être au contact du Covid-19 y compris dans des services où les patients étaient censés être épargnés.

« Le manque de matériel a surexposé les internes à un risque de contamination élevé. »

> Contact presse : Léonard CORTI – Secrétaire général de l’ISNI – sg@isni.fr

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