Le Conseil National Professionnel de gériatrie s’exprime dans la perspective de la convention citoyenne sur la fin de vie. Plus de 650 000 personnes décèdent chaque année en France dont plus de la moitiéont80 ans et plus.Tous les jours et sans relâche, l’ensemble des acteurs du soin, du médico-social et des équipes soignantes, accompagnent les personnes âgées les plus vulnérables de notre société dans leurs derniers jours de vie, en respectant à la fois l’obligation de la non-obstination et l’engagement du non-abandon.
Pour ces acteurs et ces équipes, effectuer des soins attentionnés auprès de personnes âgées malades,souvent atteintes de pathologies neuro-dégénératives à un stade sévère,permet de reconnaître et préserver la dignité entière de la personne humaine,jusque dans ses derniers instants.L’indignité serait justement une société qui ne reconnaîtrait pas l’intégrité de la nature humaine dans ces derniers instants de vie,en n’apportant pas tout l’accompagnement nécessaire et notamment des soins palliatifs et des soins de support de qualité.
A la veille de la mise en place d’une convention citoyenne sur la fin de vie, l’ensemble des composantes du CNP de gériatrie* s’associe sans réserve à la tribune publiée par la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs(SFAP)1.
En tant qu’experts gériatriques du soin et de l’accompagnement dans le secteur sanitaire comme dans le secteur médico-social, du domicile, de l’hôpital et des EHPAD, nous rejoignons les propos de la précédente tribune :«nous sommes également des citoyennes et des citoyens engagés dans le débat public, surtout lorsque celui-ci concerne directement notre vocation professionnelle et les patients dont nous avons la responsabilité.
Pour ces raisons, nous choisissons d’engager dès maintenant un travail commun afin de partager ensuite avec nos concitoyens nos réflexions et propositions sur l’accompagnement des femmes et des hommes en fin de vie, ainsi que les conséquences qu’une éventuelle évolution législative pourrait avoir sur nos métiers.»
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Merci. Merci beaucoup.
Merci
Bonjour,
Je participe à une permanence d’écoute de personnes qui « en ont marre de vivre cette vie là, des souffrances inapaisables » et je vous passe les détails que vous connaissez bien puisque ces personnes souvent sont dans des établissements médico sociaux type EHPAD; Elles nous disent qu’elles veulent en finir vite, et ce n’est pas d’être une charge pour leurs proches, c’est de ne plus trouver aucun goût à cette survie à ne rien faire de toute la journée, à regarder le plafond (quand elles voient), à être prises en charge alors qu’elle détestent l’idée de ne plus être autonomes;
Alors pourquoi continuez vous a leur refuser ce dernier soin ?