« Face à la recrudescence des cas de coqueluche, et dans le but d’améliorer l’accès au diagnostic et à la prise en charge de cette maladie contagieuse, nous demandons l’autorisation pour les techniciens de laboratoire à réaliser le prélèvement nasopharyngé nécessaire au diagnostic, comme cela est déjà le cas pour la COVID-19.
Malgré l’existence d’un vaccin efficace, nous assistons à une explosion des cas ces dernières semaines et malheureusement constatons le décès de plusieurs nourrissons. L’autorisation des techniciens de laboratoire à réaliser le prélèvement nasopharyngé pour la coqueluche permettrait d’augmenter le nombre de prélèvement et d’accélérer encore davantage le diagnostic de la maladie.
Un diagnostic plus rapide permet une mise en place d’un traitement antibiotique plus rapide, ce qui réduit la gravité et durée de la maladie, ainsi que la contagiosité du patient. Cela contribuerait ainsi à limiter la propagation de la maladie et à protéger les personnes fragiles, notamment les nourrissons et les personnes âgées.
Le prélèvement nasopharyngé est un geste déjà parfaitement maitrisé par les techniciens de laboratoire puisque c’est le même prélèvement que celui utilisé pour dépister la COVID-19 : seule la pathologie change.
Nous appelons donc les autorités compétentes à prendre rapidement les mesures nécessaires pour autoriser les techniciens de laboratoire à réaliser le prélèvement de la coqueluche, et à engager des réflexions pour étendre les autres types de prélèvements réalisables, au service des patients. »
Les Biomed